
Groww, quelle idée!
L’idée de Groww est née dans notre cour, un jour de printemps.
Pourquoi “Groww” d’abord? Pourquoi ce nom?
Groww, c’est “grow” en fait : cultiver en anglais. Mais Grow c’est aussi “grandir”, et pour nous, c’est au moins aussi important. Cultiver son jardin, c’est se cultiver soi-même, grandir, progresser ! Après, on a juste ajouté un deuxième “w” parce qu’on aimait bien la graphie du « double-double-V ».
Groww, c’est donc cultiver son jardin, comme Voltaire le disait dans Candide : une opposition au fatalisme, un appel à prendre soin de soi et à apprendre toujours.
Que les choses soient bien claires, nous ne sommes à la base pas très doués en jardinage (Hormis Thibaut, qui nous a rejoint depuis, lui, il s’y connait). On peut même dire qu’on a de bonnes carrières de tueurs de plantes derrière nous ! Ce n’est pas faute d’avoir essayé – voire d’avoir recommencé chaque printemps, avec le même entrain ! Mais vous savez ce que c’est : malgré la meilleure volonté du monde, on finit toujours par louper un arrosage ! Et quand on arrose, c’est souvent sans distinction : un bon coup d’eau à tout le monde, ça devrait fonctionner ! Non? Trop c’est trop? Ah bon.
Alors on cherche, on accumule les livres, on fouine les sites web, les forums. Internet regorge de ressources et de bonnes volontés ! Oui mais..
- Ca ne nous empêche pas d’oublier de rentrer le pot d’anthémis avant les gels.
- On SAIT qu’il faut tailler cette glycine, mais quand? On regarde sur internet, SUPER c’était à faire le mois dernier !
- On finit par oublier jusqu’au NOM de ce fichu anthémis, ce qui n’est pas des plus pratiques quand il s’agit de faire une recherche sur google pour savoir comment le soigner, le truc, là.
Mai a ainsi arraché et nettoyé un jour tout un parterre de magnifiques vivaces, qui allaient.. refleurir à la saison nouvelle, si elle ne les avait pas supprimées. Enfin bon, je suis pas là pour dénoncer.
Alors, bref : ce jour là, dans notre cour, avec notre glycine qu’il était visiblement déjà plus possible de tailler (trop tard), ces semis qu’on ne pouvait pas réaliser (trop tôt), cette abondance de plantes à planter contre ce mur au sud, mais comment choisir? Et bien, ce jour là on a eu une idée.
Une application mobile.
Une application mobile où on trouverait les informations dont on a besoin, et seulement ces informations là. Ne plus courir après l’info, de site web en magazine spécialisé. « Less is more », disent les anglais ! « Lessizmoar », répétais-je en boucle, le guide de 10 kilos sur les genoux.
Une application “mobile” justement – qu’on a toujours dans la poche. Mais qui fonctionnerait sans réseau au bout du jardin, tout de même. Au milieu des fraisiers (oui, on a aussi des fraisiers, enfin chez mon père, je vous raconterai), entre deux désherbages, au lieu de mettre à jour son statut Facebook, on se voyait bien mettre à jour notre journal du jardin. Prendre des notes. Un croquis, une photo. Pour se souvenir, pour l’an prochain, pour ne pas répéter les mêmes erreurs.
Une application qui nous dirait quoi faire, quand le faire, et nous aiderait, au moment où on en a besoin.
Un compagnon 2.0 de jardinage, pas intrusif, juste présent, qui aide vraiment.
Ah, on voulait progresser aussi. Pas question d’avoir une application qui ne servirait qu’à répéter inlassablement les mêmes choses. Des conseils adaptés, des explications claires et simples, faciles à retenir. Un coach, si vous voulez, qui s’enthousiasme des progrès de ses ouailles, pas une béquille permanente. « Grandir… »
Aussi : une application qui nous permettrait d’écrire l’histoire de notre jardin, d’en garder la mémoire, de prendre des notes, des croquis, des photos. Qui puisse aussi être source d’inspiration.
Une application, enfin, qui ne nous laisserait pas seuls, mais au contraire, qui permette de lier les jardiniers entre eux. On est plus forts à plusieurs !
Beau cahier des charges, non? Avec un joli objectif : donner à chacun les outils, pour se faire plaisir au jardin, pour apprendre sans se prendre la tête -et qui sait ?- pour se nourrir peut-être un jour, de fruits et légumes bichonnés.
Ah, un truc important, sur lequel on a envie d’insister TRES lourdement. On veut du bio, du bon, du produit naturel! On ne va pas TOUT DE SUITE vous demander de faire des buttes en permaculture ou d’aller écouter Lydia et Claude Bourguignon, rassurez-vous, on va y aller en douceur !
Alors voilà… On a planté nos graines – silence ça pousse…
Alors voilà. Il ne restait plus qu’à faire, pas vrai? C’est à suivre…