
La taille, pour les nuls
La taille, quand on débute, ça fait un peu peur !
Tailler une plante, c’est supprimer une partie du bois. Les plantes ligneuses se sont adaptées au fil des âges à la perte partielle ou totale de leur branchages, donc la plupart sont capables de cicatriser et de re développer selon cette contrainte. Il y a une limite à la cicatrisation : la sève, qui monte grâce à la succion des feuilles dans les branches, doit continuer à passer à proximité (1-2 cm) de la blessure pour garder vivant le tissu cicatriciel. Donc, quand on taille, il faut s’assurer de ne jamais couper à plus d’un centimètre au dessus d’un embranchement ou d’un bourgeon. Avec un sécateur, il est important de positionner la contre-lame au dessus de la coupe, car dans le cas contraire elle écraserait le futur tissus cicatriciel. Pas si simple… Pour finir, ne taillez si possible jamais une branche de plus de 10 centimètres de diamètre : il lui faudrait des années pour cicatriser, laissant le temps à n’importe quel parasite de s’installer, et d’expérience, les « pansements » à appliquer sur les coupes sont inutiles, voire contre-productifs.
Source photo : barockschloss