
Tout, tout, tout, vous saurez tout sur le persil !
Parlons persil :
Le persil ne demande pas des « conditions exceptionnelles » pour être cultivé… mais c’est un petit délicat, ses feuilles se racornissent à la première contrariété. Ce serait sans importance si on consommait la racine, mais vu qu’on mange justement la feuille… c’est un problème.
N.B. d’accord, le persil de Hambourg produit justement de grosses racines tubéreuses comestibles… et laxatives 😉
Thibaut, expert – auto-proclamé – de Groww se propose de vous énumérer ici les points clés de la culture du persil : s’ils sont respectés, vous n’aurez aucun problème !
Evidemment, nous allons commencer par voir l’origine génétique du persil, – vérifier son pedigree, quoi – connaître son optimum écologique, pour en déduire dans quelles conditions il se plait.
Le persil, fiche d’état civil.
Le persil est une « ombellifère » – cette famille a été renommée « Apiacées », mais c’est moins parlant. Les ombellifères « portent des ombelles », ce qui veut dire qu’elles ont des fleurs organisées en plateau au somment des tiges. C’est une grande famille, à laquelle appartiennent aussi la carotte et le panais.
Le persil est également une bisannuelle : il fait des feuilles et des réserves la première année, puis fleurit et fructifie la seconde. Mieux vaut donc en resemer chaque année, car les feuilles deviennent coriaces après la floraison.
Merci à Austin Keys pour cette photo d’inflorescence de persil : c’est ça une ombelle !
Les différentes espèces de persil proviennent des régions méditerranéennes où elles sont spontanées. Selon tela botanica, l’optimum écologique du persil est un climat chaud, moyennement humide, en pleine lumière. Il apprécie les terres riches en nutriments et pauvres en matière organique en décomposition, plutôt fines et drainées et un sol neutre à basique. C’est le genre de situation qui se rencontre parfois spontanément dans les rocailles ou dans les joins des murets. Notez que le persil tolère le froid printanier : pas la peine d’attendre mi-mai pour le planter, il peut être dehors dès avril.
« Grooooowwww, tu nous amuses avec tes considérations technico-botanico-écologiques, mais je mets quoi dans mon pot, moi ? »
Bah, si je traduis cet optimum en conseils d’entretien, ça veut dire : « ne plante pas dans du terreau, choisis une terre sableuse enrichie en jus de compost, place une couche de graviers calcaires au fond, arrose régulièrement – sans excès – et place ton pot à la lumière. » Hop là ! Ça veut aussi dire qu’on peut arroser avec l’eau calcaire – mais pas chlorée – du robinet.
Reconnaître un beau persil au magasin.
Généralement on conseille de semer soi-même son persil : il sera plus adapté à l’endroit où vous allez le cultiver. Néanmoins, si le basilic du supermarché vous fait de l’œil voilà comment en reconnaître un qui a été bien cultivé.
Il doit avoir un feuillage bien dense et pas de feuilles qui jaunissent aux extrémités. Si il y en a c’est qu’il a manqué d’eau, ou que le pot est trop petit.
A l’inverse si ses feuilles sont molles, c’est le signe qu’il a eu trop d’eau, c’est pas bon non plus !
Si le producteur l’a pas planté dans un terreau pur, rempotez-le directement dans un mélange de terre et de sable, ou directement en pleine terre si vous pouvez.
Particularités de la culture du persil :
Le persil met 3 semaines à germer, alors ne désespérez pas si votre semis ne lève pas tout de suite. On gagne du temps si on fait tremper les graines toute une nuit…
Récoltez toute la tige, pas seulement la feuille – primo, la tige est comestible et supporte bien la cuisson, et secundo c’est ridicule de laisser une tige morte sur le plant.
Si vous ne voulez pas récupérer des graines, taillez les fleurs au fur et à mesure de leur apparition, sinon les feuilles vont devenir plus épaisses.
Arrosez régulièrement le persil jeune, sans excès. Le persil apprécie un sol frais en profondeur. Après ça, il forme une grosse racine pivotante, qui est capable d’aller puiser l’eau en profondeur facilement.
Le persil frisé résiste mieux au froid que le persil plat !
Groww peut aussi vous aider
Place aux travaux pratiques :
- Etape 1 : Ajoutez le persil dans « mes projets » dans l’application Groww.
- Etape 2 : Si c’est le moment de le planter ou de le semer – foncez !
- Etape 3 : Allez vous procurer plants ou graines chez le producteur.
- Etape 4 : Suivez les instructions de Groww -qui vous rappelle arrosages et repiquages quand c’est le bon moment!
- Etape 5 : Mangez du persil, c’est bon pour la santé, et c’est du premier chic coincé entre les dents !
Merci à Carl Lewis pour la superbe image d’en tête qui nous montre un gros plan de persil frisé.
« Arrosoir et persil ! » *
*Si vous lisez ceci nous vous présentons nos excuses car cela signifie que vous n’avez pas compris notre blague et que vous êtes venus en chercher l’explication. Il est vrai que c’est principalement un jeu de mot auditif, qui joue sur la proximité sonore de « arrosoir et persil » avec « au revoir et merci. » Voilà voilà… Désolés…
PS : si vous tombez sur ce site par hasard et que vous avez lu jusqu’ici, sachez tout de même que Groww est une application mobile de jardinage disponible pour Iphone et Ipad ici et pour android là.