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Pleurotes

Les pleurotes, by « les saprophytes ».

By Groww on 6 décembre 2016

Cette semaine nous sommes allés rendre visite aux Saprophytes, dans leur antre du quartier de Fives à Lille, pour que Yves-Olivier nous explique comment il cultive les pleurotes.

Pour tous ceux qui ne connaissent pas les saprophytes, faites un tour ici !

Les Saprophytes, c’est un collectif d’architectes, paysagistes, plasticiens, constructeurs, graphistes, qui développe depuis 2007 des projets artistiques et politiques autour de préoccupations sociales, économiques et écologiques.

Yves olivier, le maître et ses pleurotes !

Yves olivier, le maître et ses pleurotes !

Avec lui, Thibaut en profite donc pour vous faire un petit résumé des différentes étapes de la culture des pleurotes :

1. Le semis

Tous les éléments qui entrent dans la production des champignons doivent être le plus stérile possible. En effet les spores d’autres sortes champignons peuplent l’air et ont tôt fait de prendre la place. Pour le semis, Yves-Olivier mélange du marc de café, de la paille non traitée et du blanc de champignon – qui est la semence.

Il enferme le tout dans des sacs étanches, et le place en incubation.

2. L’incubation

Les kits de champignons sont placés dans une pièce entre 20 et 25 °C pendant plusieurs semaines. L’objectif est que le corps du champignon – nommé mycélium – colonise l’ensemble du contenant. La durée de cette étape est en moyenne de trois semaines. Elle peut toutefois changer en fonction de la température et du substrat.

Colonisation par les pleurotes

Quand tout le sac prend une teinte blanche, la colonisation est terminée. Là il faut encore attendre un peu.

3. La fructification

Dans la nature, les pleurotes vivent sous l’écorce des bois morts. Dès qu’elles atteignent la surface, elles mesurent la concentration en dioxyde de carbone et en déduisent qu’elles sont à l’air libre. Elles forment alors un « carpophore », leur organe de fructification : c’est ce qu’on récolte sous le nom de « champignon ».

En culture, pour stimuler la production du carpophore, il suffit de percer le sac, et le pleurote va réagir. Le trou ne doit pas être trop gros, car il favorise l’entrée de spores concurrentes dans le sac. On conseille donc de ne faire qu’une seule ouverture de 4 cm de diamètre.

En une semaine, les pleurotes sont prêtes à la récolte.

Une fois le trou percé, le carpophore pousse très vite : il se forme en une semaine. Mieux vaut le récolter sans trop tarder, car ensuite il va sécher et perdre sa qualité gustative.

Yves Olivier fait remarquer que l’idéal est une cave à 15°C, humide, avec un peu de lumière pour cette étape. Le pleurote est toutefois très adaptable, et on ne prend pas un grand risque en le plaçant dans une pièce de son habitation.

Et ensuite ?

Après cette première récolte, le mycélium doit attendre un peu avant d’en effectuer une seconde. Il va être capable de fructifier deux, parfois trois fois, avec le substrat fourni au départ. A la fin, le sac ne pèse pratiquement plus rien : tout a été consommé.

Pourquoi cultiver en milieu stérile ?

Dans la nature, chaque champignon est dominant sur un type de milieu très précis, et tout est auto-régulé. En culture artificielle le milieu de départ est déséquilibré : le café a été chauffé et donc stérilisé, et la paille contient d’autre micro-organismes. On est donc forcé de tout contrôler et de former des milieux stériles, malheureusement.

Nous aussi on en veut.

Au cours de la rencontre, Yves-Olivier nous a confié deux kits de pleurotes à tester. On vous racontera régulièrement comment ils se comportent chez nous.

Le kit est fourni avec le livret explicatif.

Si vous avez tout oublié, le kit comprend un livret explicatif illustré.

Mais alors Groww, c’est quoi?

Si vous tombez sur ce site par hasard et que vous avez lu jusqu’ici, sachez tout de même que Groww est une application mobile de jardinage qui reconnait les plantes disponible pour Iphone et Ipad ici et pour android là.

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